1. |
Treillières Über Alles
01:05
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Treillières Über Alles, Treillières!
Une preuve de plus que Treillières est l'équation parfaite
Nous vivons tous à Treillières à deux exceptions près
Les vertus périurbaines ont fait de nous des merveilles
Une preuve de plus que Treillières est au dessus de vous
Est au dessus de nous, est au dessus de tout.
Treillières Über Alles, Treillières!
Une preuve de plus que Treillières est l'équation parfaite
À côté d'une super ville, dans la super campagne.
Les joies périurbaines vous ferons dévorer le ciel
Nous vivons tous à Treillières à deux exceptions près
Renseignements :
Fabien Lefloch
3 Rue des Dons
44119, TREILLIERES.
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2. |
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Gloire à la raison du désir, que la vie nous épuise
Que la gratuité libérée défie l'impossible enfin.
Au couronnement du vivant, de ma colère à ton rire
Et vivre comme si l'on ne devait pas mourir.
Assassine l'esclave
Tu n'as aucun compte à leur rendre
Tu ne leur dois rien
Assassine le maitre
Tu n'as aucun compte à leur rendre
Tu ne leurs dois rien.
À nos enfants du libre échange, à l'économe qui nous dégrade
Aux titres, aux chiffres, aux caractères, la peur et les nœuds de l'angoisse
La conscience séparée du corps, passif et résigné
À marchander ton énergie dans la disgrâce.
Mort à la récompense, mort aux châtiments
Mort à cette civilisation, et moi qui me dégrade avec elle
Mort à la récompense, mort aux châtiments
Mort à cette civilisation, et toi qui me dégrade avec elle
Mort à la récompense, mort aux châtiments
Mort à cette civilisation, et toi qui te dégrade avec elle
Mort à la récompense, mort aux châtiments
Mort à cette civilisation, et moi qui me dégrade avec elle.
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3. |
Rome
02:34
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Regarde comme Rome est décadente
Déchire le voile de l'unité
Regarde comme Rome est impuissante
A recouvrir l'odeur de ses charniers
Regarde comme Rome est insolente
13 à table pour se moquer des bords chiasseux de nos paupières
Écoute la méfiance de l'histoire
Surveiller les visages et crier aux procès
Écoute l'orgueil de l'histoire,
Écoute la tristesse de l'histoire
Ritournelles infernales, secret connu de tous
La marchandise reste la même
Regarde le romain consentir
Collection de peuples exploités
Regarde le romain se divertir
Et s'administrer des doses de pitié
Regarde le romain se repentir
Incapable de nettoyer
Le bord chiasseux de ses paupières
La marchandise reste la même
La marchandise est toujours la même
Reste la méfiance de l'histoire
Et le procès n'est pas terminé
Reste l'orgueil de l'histoire
Dans son vieux manteau enraciné
Reste la tristesse de l'histoire
Ritournelles infernales, secret connu de tous
La marchandise sera toujours la même.
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4. |
Porcelaine
02:06
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Faites place encore aux idées sans existence
Même les laïques récitent le décalogue
À défaut d'avoir le premier rôle
Voilà la garantie d'en rester aux premières loges.
Gracchus s'organise contre les troupes de Denikine
Nestor insiste et conjure les égaux.
Sereinement la révolte dévore ses enfants
Et restaure à l'infini les grands gels.
Écrasante Porcelaine
Ne t'indigne pas, Porcelaine
Et tu ne saigneras même pas, Porcelaine.
Makarenko, Illitch, Fourier
Tosquelles, Korczack, Pestalozzi.
Oublie le sens, majuscule désaffectée
Oublie le sens, mineur désintéressé
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5. |
BB77
02:09
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05-BB77
On est désolés...
On s'excuse, pardon...
Mais tu vas grandir dans le 77...
Pardon, dans le sud-est du 77...
La ville la plus près c'est Provins...
On est désolés...
Il va falloir que tu trouves de quoi patienter
Le week-end on essayera de s'en aller
Mais en semaine tu devras
Trouver ton plaisir dans le 77...
Tu devras trouver de quoi t'instruire dans le 77...
La ville la plus près c'est provins...C'est Christian Jacob...
Y'a-t-il pour toi un avenir dans le 77 ?
Quelque chose à construire dans le 77 ?
Peut être seras-tu un changement radical pour le 77.
Tout le monde voudra y venir
Dans le sud est du 77.
Chant : Alexandre Vaillant, Julie Sabatier et Louise Vaillant
Synthétiseurs: Nicolas Lefloch
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6. |
Les Âmes Vulgaires
02:28
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Et la terre tremble encore, Myènè au ventre plein
C'est ton énergie qui décide et qui hante les âmes vulgaires.
Menace réelle ou mauvais rêve ? Omar ou Raie-Manta ?
De Gaulle et Foccart par derrière, poissonnerie, étude de cas.
Entends-tu le bruit du gaz ?
Planche pourrie, moule avariée, voyeurs poilus en robe d'été.
Entends-tu le bruit des balles
Qui depuis la Françafrique résonne dans ton capital?
Et la terre tremble encore, militaire au ventre plein
C'est ton colon qui décide et qui travaille toute cette merde.
Et c'est Moumié qui en crève, Omar ou Sankara.
L'industriel par derrière et Vershave dans mes bras
Paix réelles ou mauvaises trêves, Omar ou Raie-Manta?
Chirac et Robert par derrière, poissonnerie étude de cas.
Entends-tu le bruit du gaz ?
Planche pourrie, moule avariée, voyeurs poilus en robe d'été.
Entends-tu le bruit des balles
Qui depuis la Françafrique résonne dans la capitale?
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7. |
Les Restes
02:23
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Devant l'arche, déclaration de guerre.
Renforçons le bouclier, la défense de nos arrières
La succession, à la niche les aides ménagères.
Oligarche, mon réseau solidaire
Recentrons les pouvoirs, pénalisons leurs désespoirs
Soumettons les magistrats, abolissons la matière.
Et en face, laissons leur les restes
À notre classe, la victoire
Et pour eux de la friche comme décor
Et la tendresse du ciel pour aggraver l'effort
Et en face, après tout, qu'est ce qu'il reste ?
Qu'est ce qu'il leur reste ?
Devant l'arche, déclaration de guerre.
Protégeons nos ghettos dorés
Siégeons dans tous les conseils
Brouillons les idéologies
Que leurs acquis deviennent des privilèges.
Oligarche mon réseau solidaire.
Parions sur l'amnésie, laissons œuvrer la charité
Et agenouillons le droit que vive la délinquance financière.
Et en face, laissons leur les restes
À notre classe, la victoire
Et pour eux de la friche comme décor
Et la tendresse du ciel pour aggraver l'effort
Et en face, après tout, qu'est ce qu'il reste ?
Tf1 et la belle illusion d'une république
Et la tendresse du ciel pour être fier de leur sort.
Et en face après tout qu'est ce qu'il reste?
Qu'est ce qu'il leur reste?
Servons nous des mots pour ne pas le dire.
Et en face qu'est ce qu'il vous reste?
A notre classe la victoire
Et pour vous de la merde, comme décor
La puanteur du ciel pour aggraver votre sort
Et en face qu'est ce qu'il vous reste?
Tf1 et vos belles illusions démocratiques
On ne se cache même plus de nos usages cyniques,
Et en face qu'est ce qu'il vous reste?
Qu'est ce qu'il vous reste?
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8. |
Les Mômes Tristes
01:42
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Injectons leur de la méfiance et leurs corps vides de silence
Éjectons de suite la déviance, le reste immobile dans l'errance
Par la grammaire dominante, opposons le plus et le moins
Par la grammaire dominante, faites moi taire tous ces vauriens
Au revoir les mômes tristes
Adieu la joie, bonjour les prêtres
Au revoir les mondes tristes
Adieu la force, bonjour les traîtres
Au revoir les mômes tristes
Volontaires par amour du maître
Au revoir les mômes tristes
Abrutissons leurs mouvements
Et parquons les dans des salles closes
Offre une activité sans but, le bonheur d'une journée morose
Au bout de ton programme, que de la dissimulation
Au bout de ton programme, que de l'ennui et du mensonge
Vas y, couds leurs fesses ensemble
Toute la raie du cul
Enfonce dans leurs seins des épingles
Encombre leurs corps de certitude
Jusqu'au bout de ton beau programme
La verge enfermée dans un étui en métal
Jusqu'au bout de ton beau programme
La vierge vidée enfin de tous ses organes
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9. |
Kronstadt
02:12
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Le spectacle est terminé.
Dans la moindre éraflure se glisse la gangrène
On transpirera l'ennui et l'usure des rythmes obscènes
On a spécialisé les gestes, mécanisé la souffrance
Rejeté vers la fin du jour ce qu'il nous reste d'élégance.
Cinq doses de fatigue nécessaire, utile morale sacrificielle
On se suicide maintenant sur son lieu de travail
par amour du métier on écrasa Kronstadt, allez.
Le spectacle est terminé.
Dans la moindre éraflure se glisse la gangrène
On transpirera l'envie d'une inquisition à l'envers.
Et l'odeur immonde du christianisme n'empêche plus de respirer
Dans vos valeurs agonisantes, champs libre pour se déployer.
Derrière l'effondrement des mythes un peu de place pour rejouer
Sade, Maldoror ou Jarry contre une petite masturbation privée.
Le spectacle est terminé / Retour à l'usure des rythmes obscènes
Le spectacle est terminé / On a spécialisé les gestes
Le spectacle est terminé / Mécanisé la souffrance
Le spectacle est terminé.
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10. |
La Chute
01:58
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Je ne fais pas dans le détail
Tes problèmes ne sont pas les miens
Alors me raconte pas ta vie
Je suis pas assistante sociale
Je jouis dans la culture juridique
Les conseils de guerre au Fouquet’s
Dans les mariages endogamiques
Et dans les trous de Monfontaine.
Et si je me casse la gueule je m'écraserai sur toi
Sur ta vieille gueule d'esclave.
Et si je me casse la gueule je me parachuterai sur toi
Sur ta grosse gueule d'esclave.
Rendez vous ce soir les amis à la conférence du siècle
À la villa Montmorency avec Arnault et Desseigne.
Si pour moi t'as raté ta vie c'est parce que tu t'y es mal pris
Tu ne peux marchander ton corps
Tu ne représentes aucune valeur.
Prélève à la source, nationalise les banques
Vote obligatoire, mort aux cumulards.
23 Milliards et tu ne comptes pour rien
Si je me casse la gueule, je m'écraserai sur toi.
Textes : Adolphe Lavenant et Alexandre Vaillant
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11. |
Quelque Chose Entre
01:13
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Amoureux de tous les âges
Tranquilles dans chaleur des sexes
Invitons l'ardente Eugénie
Sortons le liquide de l'annexe.
Lubrique aux divins massages
Aux fureurs de l'exaltation
Aux droits à la prostitution
Plus de limites aux attractions.
Quelque chose entre, quelque chose sort
Déshabillons Marcella! Varions les efforts
Quelque chose entre, quelque chose sort
Déshabillons Marcella! Encore un effort.
Des services sexuels pour les handicapés
Pénétrations remboursées pour tous les enchainés.
Le plaisir rentrera dans une caisse de résonance
On décline à l'infini le secteur de la jouissance.
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12. |
Tosquelles (1912-1994)
01:56
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Et retour à la Catalogne et la défaite républicaine
Réus et vécu de fin de monde à l'arrivée de Francisco.
L'histoire du POUM est dans les corps
Le schizophrène dans la tranchée
Embrassait l'effort militaire et renseignait le militant
Sur l'écrasement de nos fantasmes.
Et s'éloigner de l'Espagne, franchir les Pyrénées
Se réfugier en Lozère et retrouver le marginal.
Politique à la folie, transformer les asiles
Assurer la survie au malade, un rôle primordial.
Se réunir encore, vagabonder encore
Devenir une équipe plus collective que Barcelone.
Et retour à la catalogne à l'institut Père Mata,
À l'unification marxiste et l'ombre du professeur Mira
Sur le front du sud une putain infirmière
Embrassait l'effort militaire et renseignait le militant.
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13. |
La Chanson du Lait
02:13
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Entamant tranquillement 312 heures hebdomadaires
J'étais pas hier matin à la FNSEA
J'essayais discrètement de traire un actionnaire.
En travaillant pour des miettes de rien
Je vendais mon lait pour des miettes de pain.
Notre survie n'a rien d'exemplaire
Bonjour Manu! Bonjour les commissaires!
Comment allez vous, gens de la ville?
Ceux qui vont mourir vous saluent bien.
Je travaillais pour des miettes de pain
Je vendais mon lait pour des miettes de rien.
C’est la chanson du lait!
On sera demain matin devant le siège à Laval
À crier au scandale et que Manu s'écroule.
APLIiquer au partage, appliquer à l'épandage,
APLIiquer au blocage.
En travaillant pour des miettes de rien
Je vendais mon lait pour des miettes de pain.
Notre colère devrait être exemplaire
Des millénaires à plier devant les rois.
Comment allez vous faire gens de Laval?
Ceux qui vous nourrissent ne vous saluent pas.
Je travaillais pour des miettes de rien
Je vendais mon lait pour des miettes de pain.
Comment allez vous faire gens de Laval ?
Ceux qui vous nourrissent ne vous saluent pas.
Comment allez vous faire gens de la ville ?
Ceux qui vont mourir ne vous saluent pas.
Notre survie n'a rien d'exemplaire
Des millénaires à plier devant les rois.
Notre colère devrait être exemplaire
Des millénaires à plier devant quoi?
Comment allez vous gens de la ville?
Ceux qui vont mourir ne vous saluent pas.
Je travaillais pour des miettes de pain
Je trempais mon lait, dans des miettes de rien.
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14. |
Une Ode à la Mort
02:27
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À nos pères en sursis, à nos mères combattantes
À nos guerres utiles, aux alliances, aux ententes
À l'histoire qui échoue dans une côte d'Adam
Aux mensonges de confort, à l'amour, à Satan
À la fin qui insiste, à chaque pas de travers
À cette fin qui résiste sous le poids du mystère
Aux mystiques, aux croyants, aux scientifiques amants
Et aux restes qui trainent dans les jardins d'enfants.
Au seul frère qui me reste
Au seul frère lui restant
Aux bombes sur Paris
À la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les signes et les artifices du temps
On attend là.
À ces dieux, aux damnés, qui ne laissent que le vide
Assassins, suicidés, à ceux là qui décident
Au néant qui séduit comme le parfum des flammes
Qui caressèrent Waco et léchèrent Pompeï
Du détroit de Messine jusqu'aux rues de Paname
Sous une balle de Mesrines, dans une bulle d'hôpital
Qu'importe le flacon du seul frère me restant
Qu'importe le poison, à la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les cygnes et les artifices de leur chants
On attend là.
Pas de rappel possible à la fin de l'attente
Mais avant le silence: des sirènes rugissantes.
Il faudra bien s'y faire, peut-être même en rire
Un de nous deux verra son dernier frère mourir.
Du détroit de Messine aux fossés de Grandchamp
Du destin de David à celui des assaillants
Peu importe l'envie, peu importe le temps
Peu importe l'ennui, peu importe le sang.
Du destin d'une messine sous la terreur du tranchant
Aux humeurs assassines des plus nobles tyrans
Peu importent les cris, peu importe le vent
Peu importe la mort, la mort évidemment.
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15. |
A.A.
03:16
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De ma naissance je ne garde qu'un doute sérieux
Et que reste-t-il d'un moi mort depuis déjà trop longtemps
Quand à elle, elle vient quand elle veut
Et me laisse en suspens, tornade désorganisante.
De ma naissance je ne garde qu'un doute sérieux
Et cette pensée qui m'abandonne à tous les degrés
Je contourne les lumières, je ne commerce avec personne
Et reste en deçà des mouvements.
De vous à moi, quelle joie de s'autodétruire
Quel plaisir de voir son corps décomposé jours après jours
Quelle joie de s'autodétruire
D'avoir à choisir entre l'explosion ou la paralysie
Quelle joie de s'autodétruire
De réduire à néant tout ce qui me sépare de moi
Quelle joie de s'autodétruire.
Il ne me reste qu'a donner du sens à l'irreprésentable
Accuser l'autre qui vient de vol, de mensonge et de viol.
J'ai beau fermer toutes les fenêtres
C'est par chaque trou qu'ils me pénètrent
Et de leurs voix obsédantes m'inondent de leurs injures.
Il ne me reste qu'a donner du sens à l'irreprésentable
Contenir dans un seul organe, le sexe, la mort et leurs femmes
Et faire intervenir enfin l'inconnu
Qui me dévore de son regard obsédant.
De vous à moi, quelle joie de tous vous détruire
Quel plaisir de voir des corps se décomposer tous les jours
Quelle joie de tous vous détruire
De vous obliger à choisir entre la corde et l'asphyxie
Quelle joie de tous vous détruire
De réduire à néant tout ce qui me sépare de vous
Quelle joie de tous vous détruire
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Justin(e) Treillières, France
Groupe de punk rock français, avançant sans contrôle, dans l’indifférence et la joie.
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