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Accident n​°​7

by Justin(e)

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1.
Je ne me rappelle pas où on commencé les marquages Besoin d'un minimum d'ordre dans un premier découpage: Première police, premier état, voilà ton sexe, voilà ton âge Ta classe, ta race, duels à l'hommage. Et déjà dès les premières lignes le contour se met à trembler Et déjà dès les premières lignes ça déborde de tous les côtés. Es-tu un homme ? Es-tu une femme ? Consoleras tu les moitiés ? Dans quel déséquilibre pourras-tu nous réinventer ? Et derrière toi milles états pour te sur-organiser Les rigidités qui rassurent, prudence des formes et des sujets. Te feras-tu sauter avec ou pourras-tu les détourner ? Finiras-tu dans un trou noir ou agent d'immobilité ? Finiras-tu en première ligne ou tranquille dans un beau quartier ? Finiras-tu petit Staline ou porteur de centralité ? Demanderas-tu au mercenaire de se laisser approprier ? Dans quel déséquilibre finiras tu donc par sombrer ? The damage is done Mais personne, non personne, pas même l'état le plus centralisé Mais personne, non personne, n'est le maître absolu de ses plans.
2.
Festen 02:11
Alors c'est en visant un amour hollywoodien Que tu t'es retrouvé une fois de plus à Bagdad. Ca va faire 100 000 ans que dans ta tête raisonnent Les énoncés des machines et des corps en silence. Tes parents se méprisent, tes frangines se détestent Tes collègues de travail se maudissent entre elles. Tes enfants te méprisent, ton mari te déteste Et te prend sans amour après Michel Drucker. Et ce n'est pas la première fois que l'on te croise dans cet Etat. A vrai dire dans cet Etat il y en a des tonnes comme toi. La famille, Irène, tu sais, c'est jamais vraiment la joie. Alors en visant directement Bagdad Tu exploseras peut être et les sirènes avec, Mais en attendant, les sales petits secrets Finiront dans une malle, pour que tout cela tienne. Tous va bien rassure toi ! Tous va bien rassure moi ! Tout va bien et je n'ai toujours pas vu Festen ! Et ce n'est pas la première fois que l'on te croise dans cet Etat Et ce n'est pas la dernière fois que l'on te croise dans cet Etat. La famille, Irène, tu sais, c'est jamais vraiment la joie.
3.
Des ciseaux et une photocopieuse, debout les âmes corporatistes ! Plus personne ne nous surveille, nouveaux contrôles, nouvel appareil. On a redécoupé tout ça, noyé les vrais ébats Dans les enclos magiques du capital. Au revoir Madame, bonjour Monsieur Le Jeune comment il va ? La majuscule lui va si bien ! Retournez donc voir un spectacle étranger à ceux qui le produisent. La Vielle comment elle va ? S'occupe-t-elle à côté du train ? Ou se torche-t-elle la remise de peine seule abandonnée des siens ? Seule abandonnée des chiens. Je sais c'est triste on en oublierai presque la classe qui nous sépare, La rentière n'est pas l'ouvrière, ni la jeunesse de Neuilly celle de Bouzière. Voilà les exigences du marché intérieur Et les enclos magiques du capital. Produire Monsieur, au revoir Madame Bonjour monsieur, produire Madame La Femme comment elle va ? La majuscule lui va si bien ! Retournez donc faire du shopping, consommer tout ce que l'on produit. La Vielle comment elle va ? S'occupe-t-elle à côté du train ? Ou se torche-t-elle la remise de peine seule abandonné des siens ? Seule elle ne sert plus à rien, elle ne sert plus à rien.
4.
Plus de cerveau, plus d'estomac, plus de moi donc plus de toi Plus de visages, plus de limites, plus de moi donc plus de toi Plus de division du travail, plus d'atomes seulement des collectifs Plus de Carlos, plus de Ketchup, plus de final, plus d'origines Plus de fils du riche représentant d'un fils de pauvre commentant La grandeur de ses dirigeants et l'efficacité de son gouvernement. Plus de fils du riche sur son sommet naturalisant le commandement Du fils du pauvre. Plus de frontières, plus de coupures, plus de moi donc plus de toi Plus de directions, plus d'exécutifs, plus de moi donc plus de toi Plus de fils du riche produisant les savoirs, autorisant les protestations, Hiérarchisant les salaires et trouvant bien des justifications : Le mérite, la compétence, les romantiques ascensions De ses fils de pauvres devenue riches…
5.
Hors Sujet 01:27
Dégueulasse en robe de chambre, Papy m'a dit : " mamy m'a dit, Eric'peuh (disques), tartine de jus de fruit ", à huit virgule prune moins le quart, Rubens découvrait Simone Veil, irradié par son talent, Trois fois sans frais, Sa mère l'église, j'veux dire : Qui, qui, qui me parle, imagine toute ta vie tu te marres, Tu fumes du stich' à base de clar, Ah c'est terminé… Chuis où la merde, tu m'agaces, on check Chenonceau poumon faible, C'est elle ou moi, c'est elle ou moi... Arnaque, hasard, classe, événement, quiconque toujours en pomme de terre, Toi tu t'appelles Barquette de lu, muscadéléctrique c'est plus cher. Olar, Fus, Alar, Jus et Djar, tronch'à cul dans le sandwich triangle, 3, 4, 5, Jean-Luc, guidon, accrochée par la… Bida-bouda-bidou limon fertile, affirmatif Nina, La cicatrice au front, Aaaah j' raconte mal, Merci Bernard, 8.80 record du monde, Monsieur et Madame l'phabet n'en reviennent pas. Consonne plurielle, retombée sémantique, prise dans l'sens et glissement, On s'protège tranquillement…. Dégueulasse en robe de chambre, dégueulasse en robe de chambre.
6.
Vie de merde 02:47
Avec Citroën fini les problèmes Avec Banania fini l'omerta. Et pour sauver l'économie, dixit Eisenhower, " Il faut acheter, acheter n'importe quoi !" Pourquoi pas s'isoler dans des figures personnelles, Encore plus privées, encore plus humaines, Rêver modernité, gloire individuelle Et se sentir enfin heureux et libre, dans Le Bien le plus chère. Les communards tués jusqu'au dernier pour que toi aussi tu puisses enfin hériter… Des milliards de millions se promènent Et sans partage ordonnent la vie dans l'arène Et en cadeau bonus, moins de haine que de mépris, De désir que d'envie, de raison que de calcul. A nos pieds les états nous ramènent Des corps immatriculés, réclame d'autorité, Et en cadeau bonus, les producteurs de perdant Vous offrent tout leur mépris et des chèques restaurants Non, rien est gratuit même le plus essentiel, Qui saura renoncer à son droit de propriété, A tout ses logements vides quatorze mois dans l'année, A toutes ses prisons pleines de bureaucrates affamés ! De combien de pillages dépendent nos démocraties Et Bruckner qui voudrait ne pas culpabiliser. Au prochain épisode on va savoir enfin Qui a tué la vie et la honte d'être un homme. Lucifer ou Saint Paul ? Le Christ ou Leclerc ? Danone ou Force Ouvrière ? On a retrouvé du sperme sur l'oreiller Des milliards de millions se promènent Et sans partage ordonnent la vie dans l'arène Et en cadeau bonus, moins de haine que de mépris, De désir que d'envie, de raison que de calcul. A nos pieds les états nous ramènent Des corps immatriculés, réclame d'autorité, Et en cadeau bonus, les producteurs de perdant Vous offrent tout leur mépris et des chèques restaurants Et en cadeau bonus : Une belle grosse vie de merde, Une belle bonne grosse vie de merde, Une belle bonne grosse vie de merde, Une belle bonne grosse vie de merde, Une belle bonne grosse vie de merde.
7.
Infaillible 02:51
Hey, owéoooooooowéééo, hey ! Alors chacun y va de sa petite chanson sur la révolution, la télévision, Nos générations toutes perdues pour de bon Dans le tourbillon du sans fondement Chacun se prépare et personne ne prend le temps De me parler à moi, qui me parlera de mon cas, Alors je m'y suis mis et maintenant je te parle de moi. Et désormais, je suis infaillible. Ouai, tu sais, infaillible. Chacune de mes paroles devrait être Réécrite sur les murs en grandes lettres. Car je suis infaillible. Infaillible Hey, owéoooooooowéééo, hey ! Alors tout le monde se plait à crier : " Anarchie!" Et on se drape tout de noir quand arrive le samedi, Si près de la fin de l'histoire que l'on voudrait se croire uni, mais dans notre culture aussi, Tout est si divisé et d'autres se sentent si purs Et qui me parlera de moi, qui me parlera de mon cas ! Alors je m'y suis mis et maintenant je te parle de moi… Il est trop tard, ne venez plus vers moi, maintenant il est trop tard. Et je resterai infaillible et je resterai infaillible et je resterai infaillible et je resterai infaillible….
8.
Je me transforme en foule, aucune pensée tactique, Je me tourne vers le mal et recherche ce qui me blesse. Tranquillement j'entretiens la blessure Et je veille à maintenir constamment l'ouverture. Quelque part je triomphe de la loi, quelque part je m'y soumets D'une manière excessive, vas-y frappe moi (encore), Frappe moi (encore), frappe moi ! Qui a mis du Xanax dans mon gâteau d'anniversaire ? Quelle putain d'infirmière a encore voulu me faire taire ? Votre commerce est fait de milliard de victimes, Ce n'est pas une de plus qui le rendra moins habile ! Une faveur s'il vous plait ligotez moi d'abord, Un peu de suspens, faites durer le plaisir. Et figé, suspendu dans une éternel attente, Je savourerai ma victoire en chantant : Qu'ils sont dérisoires vos apparents pouvoir…. Sodomisez vos ouvriers, sodomisant vos secrétaires Qui en bas du tableau lécheront de la poussière. Votre commerce est fait de milliard de victimes, Ce n'est pas une de plus qui le rendra moins habile! Une faveur s'il vous plait ligotez moi d'abord, Un peu de suspens, faites durer le plaisir. Et figé, suspendu dans une éternel attente, Je savourerai ma victoire en chantant : Qu'ils sont dérisoires vos apparents pouvoir…. Du reste tout est dit nous y sommes jusqu'au poil. Aie.
9.
Circulez 01:40
Des parasites au soleil, des démocrates ulcérés Des bourgeois raisonnables, des catholiques rassurés L'intelligence des fous devant la cravate à Wagner Un homme pour une fois seul, un homme pour une fois libre. Des milliards d'insignes autant de fantasmes au rabais. Venez circuler dans nos misérables places, venez! Circulez, dans nos misérables places. Des démocrates au soleil, des parasites ulcérés Des bourgeois raisonnables, des catholiques pacifiés La frayeur du normal devant la cravache des skins Une femme pour une fois seule, une femme pour une fois libre Des milliards d'insignes autant de fantasmes au rabais. Venez circuler dans nos misérables places, venez! Circulez, dans nos misérables places.
10.
Allez, sans contrôle. Installer dans le doute. Faire diversion et camoufler les passes. Toujours plus simple, toujours plus rapide, Encore plus nantais et au passage On embrasse le langage en commentant infiniment Les symboles, d'une part, les émois, de l'autre. On embrasse le langage recherchant, stratège parfait, Les vertus d'une tactique parfaite, On énumère les sacrifices et nous voilà pris au piège Trahis dans une dette éternelle. Allez, sans contrôle. Sans la tête de l'adversaire. Surprise et mouvement en camouflant les passes. Toujours plus collectif. On caresse le sublime. Toujours plus efficace, toujours plus nantais Et gloire à Jean-Claude Suaudeau Longue vie à Jean-Claude Suaudeau Un seul dieu Jean-Claude Suaudeau. De l'amour et du Jean-Claude….
11.
Nouvelle charge, nouvel espoir, nouvelle conquête et nouvelle gloire Nouveau sexe et nouvelle crête, nouvelle drogue et nouvelle fête Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveaux acteurs qui transpirent Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveau quotidien dans l'empire Et des forces de résistances qui épousent la forme de l'état Et des branches de modestie mourantes, dans l'indifférence et la joie. Dos à dos, face à face : nouveau négoce misérable, nouveau constat à l'amiable. Dos à dos, face à face, nouveau constat misérable, nouveau négoce, Certains n'y reviendront pas… Nouvelle glace, nouvelle strate, nouveaux mots d'ordre et nouveaux rois Nouvelles bibles et nouveaux prêtres, nouvelles idoles, nouveaux blasphèmes et Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveaux acheteurs qui transpirent Nouvelle danse, nouvelle transe, nouveau quotidien en pire Et des formes de résistances qui épousent la force de l'état Et des branches de modestie mourantes dans l'indifférence et la joie. Tout se joue en partie incertaine. Dos à dos, face à face, face à dos, dos à face Tout se joue en partie incertaine. Dos à dos face à face : Pas de génie et le sang sur les mains.
12.
Che Vuoi? 02:16
Ejecté dans la merde de ta mère Tu te retrouves nez à nez avec des odeurs bizarres Des couleurs bizarres, des sons bizarres Tout est très bizarre, tu t'appelleras : Karen ! De romance en violence éducative Des coups de pieds dans les genoux, des bisous dans la gueule. Imparfait dans la plainte, dépendant dans la crainte Inférieur, incomplet, angoissé, endetté : Che Vuoi ? Du sperme et du sang, De l'immonde de l'horreur, Des traîtres et du scandale. Che Vuoi ? Du sperme et du sang, De la camomille et du flan, De la tendresse et des calmant Et je me demande ce que je suis pour toi Et je me demande ce que tu es pour moi Et je te demande ce que je suis pour toi Et je te demande ce que tu es pour moi Ejecté ! De l'amour s'il vous plaît, des caresses à l'infini Cinq rondelles de plaisirs pour un triomphe aussi. Des lignes droites s'il vous plaît, des miroirs à l'infini Réussir ma sclérose, déguster l'inertie. Et toute ces voix que me veulent-t-elles ? Tout ces regards que me veulent-t-ils ? Karen gerbe, Karen saigne, Karen gerbe, Karen saigne.....
13.
Dans les orchestres indécis des social-démocraties Dans une victoire de versaillais, dans les chaussettes d'Adolphe Thiers. Dans une vieille fille et dans les heures supplémentaires, désolé, dans la ville Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés Les grandes impuissances, les envies désamorcées, Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés Dans les mauvaises places, dans les mauvaises traces Dans les mauvaises places, rien d'enivrant, le dernier homme se cache. Dans les grands récits du week-end version héroico-vantard Dans le magique sentiment d'être la plus sombre des merdes Dans un dialogue entre Dassault et Lagardère Un chicago-boy, un silence de monastère Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés, Les grandes impuissances, les envies désamorcées, Dans les retours inutiles des classiques dépoussiérés Dans les mauvaises classes, derrière les mauvaises traces, Dans les mauvaises places, rien d'enivrant, le dernier homme se cache. Dans le plus grand des mépris, les plus mauvaises pensées, Nos tactiques de résistances, les fantasmes de la France, Dans le plus grand des mépris, plus rien d'enivrant, Plus rien d'enivrant, plus rien d'enivrant, le dernier homme est une larve.
14.
Dans le dressage de la ville, peut être faudrait-il refaire encore une fois L'histoire du ressentiment, peut être, l'histoire de la menace. Passe moi donc la barre à mine et en même temps passe moi la bière Et puis inversons les valeurs, valorisons les martyrs. Célébrons la souffrance, impuissants dans les soupirs. Ils et Elles se sont dits " Oui ", mais l'anecdote avortera Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise, Aussi pervers que le régime d'un gros libéral-libertaire, Aussi solide que les fascismes installés par les bourgeoisies d'affaires, dAussi sublime qu'un Chris Waddle en plein vol dans une intervalle. Il finira dans une ruelle à hurler à jamais qu'il l'aime, Finira par pourrir en songe, ravacholle noir pleine de crasse. Encore trop de compliments, voilà qu'il lacère une image Encore trop de compliments, voilà qu'il savoure l'inégal Et séparé du romantisme, du désir et du sentiment, Tu peux commencer à pleurer devant tellement d'acharnement. Et non ! Tout n'est pas subjectif, ne méprisons pas le réel. A l'aide Visconti et Scola, le jour se lève, quai des orfèvres. Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise. Aussi confiant qu'un Tony Vairelles en puissance dans une intervalle. Aussi puissant qu'un Tony Vairelles en confiance dans une intervalle, Aussi confiant qu'un Tony Vairelles en puissance dans une intervalle, Aussi sûr que le fils du pauvre n'épousera pas la jeune bourgeoise N'épousera pas la jeune bourgeoise.
15.
Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous réclame Dans le plus grand respect des formes obligé de dire de la merde. Tu sais tout les langages sont sales, tu sais aucune voie n'est royale Reste à localiser le mal et rendre l'obscène supportable. De l'indirect et des mots d'ordres et les masses témoignent De l'indirect et des mots d'ordres, ouai du majeur, Ô du normal. De l'indirect et des mots d'ordres et de l'équilibre dans la structure Voilà pour la vie, voilà de la mort, reste à décalquer les standards. Tous les noms de l'histoire défilent en meute à travers toi Repère identitaire oblige, l'étrange n'essuiera que ses larmes Quand le dernier des comédiens aura filmer sa propre mort Peut être pourra-t-on enfin renvoyer les dieux dans leurs cimetières… Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase Dieu n'est pas mort on a climatisé son cadavre Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase Tout les langages sont sales tu sais, tout les langages sont sales….

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www.justinepunkrock.com

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credits

released November 10, 2008

Deuxième album "Accident n°7" Co-prod Crash Diques/Guerilla Asso
Enregistré et mixé par le NEB XORT (ex-Anorexia Nervosa) au Drudenhaus Studio au printemps 2008.
Artwork réalisé par François Xavier.

Nous n'avons jusqu'à lors aucun regret, c'est le meilleur album qu'on pouvait faire.

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Justin(e) Treillières, France

Groupe de punk rock français, avançant sans contrôle, dans l’indifférence et la joie.

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